1. On peut y arriver sans se poser trop de questions. La modification porte sur le regroupement de (a)a en E (au lieu de a(a)). Les deux étages supérieurs de la pyramide sont modifiés.
    Il n'est pas sans intérêt de faire se recouvrir les deux pyramides.


  2. La condition demandée est S (symbole de départ) apparaît au sommet de la pyramide.
    On peut justifier chaque décoration directement, ou plus subtilement à l'aide d'une décomposition de l'intervalle [ii+j[ en un premier sous-intervalle [ik[ complété par un second [i+ki+k+(jk)[, où B apparaît sur le sommet (k,i), C apparaît sur le sommet (jk,i+k) et AB C est une production de la grammaire. Plus graphiquement, pour décorer un sommet donné on décompose la (sous-)pyramide définie par ce sommet en deux sous-pyramides qui couvre complètement sa base. On reconstitue ainsi un arbre de dérivation à partir de ses deux sous-arbres. Une reconstitution possible du sommet est indiquée, il en existe une autre qui regroupe la première sous-pyramide de la troisième ligne et la dernière de la deuxième ligne, selon la production SS Em.

  3. La base de la pyramide est de longueur ℓ.
    1. On commence par calculer les m1,i (avec 0 ≤ i < ℓ).
      m1,i = {  A, AciG  }
      ci est le i-ème caractère de α.

    2. En on peut ensuite calculer les lignes de la base vers le sommet :
      mj,i = {  A, ABCG, Bmk,i, Cmjk,i+k  }